lundi 14 juillet 2014

Jour 6: dernière journée...

Réveillé à 5h30 sous une légère pluie mais le reste de la journée sous un soleil implacable. Plus je m’éloigne du nord et plus, il fait beau. Je roule le long du lac St-Jean,





puis je suis le St-Maurice, tous deux de belles routes et de beaux plans d’eau.








J’ai donné un lift à un Atikamekw qui se rendait à La Tuque. Ça a passé le temps d’agréable façon.






704km plus loin et 3450km en tout, je suis revenu à mon point de départ. Sans les bibittes, c’est un voyage magnifique quoique les distances entre deux arrêts sont longues et souvent plattes. J’en ai vu en masse des épinettes et des pins gris mais j’ai aussi vu de très beaux points de vue tout en visitant un coin de mon pays que je ne connaissais pas. Coût total : 750$ à part le remplacement d’un pneu et d’un enjoliveur.


dimanche 13 juillet 2014

Jour 5: belle crevaison!


Levé sous les nuages, j’ai fait de la route toute la journée, 776 km en tout, sous plusieurs orages. J’ai décidé de revenir par le lac St-Jean. J’emprunte la R-1005, une route de gravelle qui part de Matagami et mène à Lebel-sur-Quevillon. Mal m’en pris!

Je peux rouler à 70-80 km/h tellement la route est très belle. Rendu à 20 km de la fin, la route est barrée. Je dois faire un détour de 10km par une route forestière de la société Résolu.
À 2 km environ de la fin de cette route, j’avais l’impression que le moteur manquait de cœur. Ce n’est que rendu sur la route asphaltée que j’ai réalisé l’ampleur du problème! Mon pneu était complètement rongé!
En tentant de changer le pneu, j’ai « stripé » un écrou trop serré. J’ai dû téléphoner au CAA qui est arrivé 45 min plus tard. On réussit à desserrer la noix récalcitrante et nous nous dirigeons vers Lebel afin de trouver un pneu de rechange puisqu’il me reste encore beaucoup de km à faire. En défaisant le pneu, nous découvrons une jante toute cabossée et un enjoliveur manquant.
2h après mon malheur, je continue mon chemin sous un gros soleil jusqu’à Chibougamau.

samedi 12 juillet 2014

Jour 4: LG-2 et l'Escalier des Géants


J'ai dormi dans un vrai camping. Je me suis fait réveiller à 5h30 par la pluie. Journée sous la grisaille sauf la dernière heure sous un soleil couchant. Min 10oC le matin, Max 20oC; hier c’était beaucoup plus chaud.
Je visite LG-1 situé à 64km de Radisson. C’est une centrale au fil de l’eau c-a-d qu’elle utilise le débit de l’eau pour produire de l’électricité.
Aucune photo intérieure n’est autorisée; idem à LG-2. Rien de spécial; c’est la 8e et la dernière centrale sur la Grande rivière. Chaque centrale a son réservoir formé de l’eau de la centrale précédente.
En amont tout à fait, le réservoir Caniapiscau, d’oû est issue la Grande rivière, est devenu le plus grand lac du Québec.
LG-2, quant à elle, est une centrale souterraine, la plus grosse au monde, située au pied d’une chute creusée par l’homme. Le barrage, haut de 53 étages, en amont, sert à barrer la rivière ce qui fait dévier l’eau vers la prise d’eau. L’eau tombe dans une chute, 137 mètres plus bas, sur une turbine qui transmet l’énergie ainsi créée à l’alternateur qui, lui, envoie l’électricité qui s’est formée par électro-magnétisme aux lignes de transmission à haut voltage (735000 volts). Il y a 25 chutes comme ça, incluant LG-2a, pour un total de 7720 kwh, soit environ le ¼ de l’énergie nécessaire à alimenter le Québec. Ensuite, l’eau retourne dans la Grande rivière en aval. Il y a donc un bout de rivière qui n’est pas utilisé.
Eh non! Ce petit bout de rivière ainsi abandonné n’est pas perdu pour tous puisqu’il est récupéré par l’évacuateur de crues, l’escalier du géant.
Quand le réservoir est trop plein, ce qui devrait arriver aux 70 ans, ce trop-plein est libéré par là sinon il passerait par-dessus le barrage, ce qui pourrait le fragiliser et le détruire à la longue.
Je ne savais pas ce qu’était l’électricité. Il s’agit d’électrons qui sont magnétisés le long de fils de cuivre. Un électron en pousse un autre qui pousse le suivant et ainsi de suite jusqu’à mon ampoule électrique à la maison. C’est ce qui s’appelle le courant alternatif.

La taïga.

vendredi 11 juillet 2014

Jour 3: la baie James!

Il a plu toute la nuit. Au début, c’est cute, la pluie qui tombe sur la tôle du West, mais à un moment donné, cette musique finit par m’empêcher de dormir. Plein de brume ce matin. Puis le soleil apparaît vers 9h suivi de nuages occasionnels et gros soleil en PM. Très belle journée. Très chaude. Comme hier, tout le long de la route de la baie James, il y a des panneaux d’interprétation et des points de vue


ainsi que des sites de camping rustique superbes
et des surprises.

La taïga débute ainsi que les pousses de lichens dont se régalent les caribous. Les arbres sont peu nombreux et rachitiques.
Après m’être assuré que mes réservations, pour visiter LG-1 et LG-2 demain, sont confirmées, je pars pour la baie James via le village cri Chisasibi.


Prêt à naviguer qui dit! lol

Après 111km d’asphalte et 15 de gravelle, j’arrive au point le plus au nord sur la baie James oû je peux me rendre par voie terrestre.

Il n’y a plus de chemin carrossable passé ça. C’est la marée basse! J’ai fait 250km pour voir ça! Décevant! Mais bon, je me suis rendu jusqu’au bout.

Le village autochtone ressemble étrangement à Radisson. Même type d’habitations, même rues asphaltées, mêmes parcs. Rien de typiquement amérindien! Décevant, ça aussi!

Retour à Radisson oû je vais au belvédère du réservoir. Vue splendide mais lointaine sur l’immensité du lac artificiel. En soirée, je me fais un steak-patate-brocoli avec mes vêtements longs et une moustiquaire dans la face. Des bibittes, tu dis! Ici, c’est leur royaume.


jeudi 10 juillet 2014

Jour 2: Amos

Beau soleil en matinée puis les nuages s’installent et je termine, comme hier, la journée sous la pluie pour les 50 derniers km.

La cathédrale d’Amos, en forme de croix grecque, vaut la visite.


J’ai même visité la crypte.

L’usine d’Eska ne permettait pas les visites mais l’eau du puits municipal lui est supérieure en qualité puisqu’elle a un PH de 7,1 vs Eska à 7,8 et moins de 200 ppm de sels minéraux. Cette eau a gagné en 2001 le concours international des eaux municipales les plus pures au monde. C’est dû aux eskers, sorte de système de filtration naturelle, issu de l’ère glaciaire.

J’ai pu voir le fonds du puits à plus de 55 pieds de profondeur, comme si je regardais à travers une vitre, tellement l’eau est claire.
Que penser du lac Paradis, seul lac des environs de couleur émeraude. Les scientifiques n’ont toujours pas trouvé pourquoi son eau est verte!

Passé Matagami commence la route de la baie James.









Vive le bilinguisme.










Et voici la Rupert, l’une des plus formidables rivières du Québec.

J’ai passé le 52e parallèle. La forêt boréale (épinette noire, pin gris) achève. J’ai vu un homme entré à la cafétéria du poste relais du km 381 avec ses gants. Ici, c’est gratuit pour dormir et l’électricité est même fournie mais tout le reste est cher : essence : 1,60$, un ¼ poulet : 15$, poutine : 9$.

mercredi 9 juillet 2014

Jour 1: c'est un départ...


11h30 c’est le départ. Il est prévu 2 jours de nuages suivi de 2 jours de soleil et enfin 3 jours d’ensoleille- ment avec passage nuageux. En fait, ça a été nuageux toute la journée avec de rares percées de soleil et 5-6 averses dont 2 orages. Depuis que j’ai quitté Val d’or, il n’arrête pas de pleuvoir. C’est humide en titi dans le West.
J’ai traversé le centre-ville de Val d’or. Rien de spécial à part un lave-chien situé dans un lave-auto.
J’ai fait le tour vite, vite d’Amos et je suis impressionné par la cathédrale que je visiterai demain. C’est une architecture très différente de ce que je connais. 

Le vieux palais de justice est majestueux mais ressemble à tous ceux que j’ai vus dans en Nouvelle-Angleterre.


Belle sculpture devant la Maison de la culture.